L'OL a décidé de s'en prendre de manière musclée à ses concurrents en Ligue 1, pour faire comprendre à ceux qui critiquent la méthode Textor que les autres faisaient bien pire.
Il y a un an jour pour jour, l’Olympique Lyonnais commençait son réveil en Ligue 1 mais se retrouvait encore dernier du championnat, derrière Lorient et Clermont, les deux équipes qui sont finalement descendues à l’issue de l’exercice. Depuis, Pierre Sage est arrivé et l’OL va mieux, avec une place européenne, une finale de Coupe de France, et une saison 2024-2025 convaincante pour le moment. Les achats effectués par John Textor ont bouleversé le visage de l’équipe, et certains clubs se sont plaints de voir un OL transfiguré qui peut ainsi se sauver au moins de janvier en présentant une équipe complètement différente. Le règlement autorise bien évidemment le club rhodanien à se renforcer comme bon lui semble et aujourd’hui, l’OL est bien embêté avec les sanctions de la DNCG à son encontre.
Le modèle vertueux, c'est celui de l'OL
Une situation qui permet à son directeur général Laurent Prud’homme de rappeler que l’OL ne peut compter que sur ses propres sous, et n’a pas d’argent miracle venu d’un état comme le Qatar avec le PSG, ou d’un milliardaire comme l’OM avec Frank McCourt, pour éponger le déficit chaque année. Un tacle clairement destiné aux deux mastodontes de la Ligue 1 de la part du dirigeant lyonnais. « Un modèle économique qui repose uniquement sur la taille du chèque du propriétaire, qu’il soit milliardaire ou état souverain, est un modèle gravement malade. Il n’est pas viable », a dénoncé Laurent Prud’Homme, pour qui le modèle choisi par John Textor est clairement le bon. La solution est ainsi selon lui « un système de multipropriétés, créateur de valeur et pérenne. La multipropriété a au moins la vertu de reposer sur un raisonnement économique. On ne peut pas simplement attendre et subir un modèle qui consiste à réclamer un chèque toujours plus gros à l’actionnaire », a poursuivi le dirigeant de l’OL, pour qui les critiques sur le modèle Textor doivent s’estomper, surtout quand l’OM et le PSG vivent à crédit avec des propriétaires qui comblent les pertes structurelles chaque année.
Un message clair qui vient en tout cas conforter la politique menée par John Textor, qui a déjà confié à plusieurs reprises le fond de sa pensée sur le PSG version Qatar.