Le PSG s'est assuré samedi un treizième titre de Champion de France de Ligue 1. A six journées de la fin de la saison 2024-2025, le club de la capitale compte 22 points d'avance sur l'OM, son dauphin. Mais Paris ne peut pas être accusé de tous les maux.
Luis Enrique ne le cache plus, il souhaite désormais que son équipe aille au bout du championnat de France sans perdre un seul match. Alors que l'on promettait une saison compliquée au Paris Saint-Germain après le départ de Kylian Mbappé et sa quarantaine de buts, jamais le PSG n'avait été aussi dominateur en Ligue 1 depuis l'ère Ibrahimovic. En 2016, le PSG avait été sacré au soir de la 30e journée, et donc à huit journées de la fin, après avoir collé à 9-0 à Troyes au stade de l'Aube. Samedi, le PSG a battu le SCO (1-0) et a mis fin au suspense à six journées de la fin de saison, car dorénavant Paris compte 22 points d'avance sur l'Olympique de Marseille.
D'aucun accuse, le Qatar d'avoir tué la Ligue 1 en donnant des moyens financiers colossaux au PSG, mais pour Grégory Schneider, tout cela n'est pas une spécialité française et surtout cela annonce ce que sera l'avenir du football européen. Loin de matraquer les dirigeants parisiens et le champion de France en version Complément d'Enquête, Libé ne voit tout cela qu'un changement de modèle du football continental.
Le Qatar a poussé le PSG vers le futur
🏆 ET JOUR DE TITRE !
— Paris Saint-Germain (@PSG_inside) April 5, 2025
Bonne nuit les champions ! 🫶 https://t.co/R6QzItoljH pic.twitter.com/Wznl9aemqM
Dans un long article, le journaliste de Libération estime que l'Espagne, l'Allemagne ou bien encore le Portugal connaissent le même problème que la Ligue 1, et que tout cela risque de se terminer par une Super League, même si Nasser Al-Khelaifi s'y est fermement opposé. « Le Bayern Munich a raflé douze des treize derniers titres attribués en Bundesliga. Et les trois mêmes clubs se partagent les couronnes de champion d'Espagne et du Portugal ces vingt dernières années. Au fond, l'arrivée de Qatar Sports Investments a précipité le Paris-SG et la Ligue 1 dans une orientation générale. Où l'argent va à l’argent. Et où les compétitions domestiques ressemblent le plus souvent à des pantomimes auxquels les fans font semblant de croire », constate Grégory Schneider, qui cite un entraîneur de Ligue 1 lequel pense que tout cela donne des arguments à ceux qui veulent cette fameuse Super League réclamée notamment par le Real Madrid.