L’application du fair-play n’en finit pas de poser des questions, notamment en France où la situation du Paris Saint-Germain et de l’AS Monaco n'est pas d'une clarté absolue. A la tête de l’UEFA, Michel Platini est celui qui oeuvre le plus pour que le foot européen se régule, mais il s’agace sérieusement de l’attitude de Frédéric Thiriez, reprochant au président de la Ligue de Football Professionnel de prendre de belles postures pour finalement ne rien faire du tout.
« On n’est pas là pour tuer les clubs, mais pour les aider à s’en sortir. On va réguler. Monaco ne nous intéresse pas, car il n’est pas en Coupe d’Europe. Il dépend de la Ligue française qui pousse depuis cinq ans pour le fair-play financier et qui ne le fait pas… Son président (Frédéric Thiriez) dit que c’est grâce à lui qu’il y a le fair-play financier en Europe, mais il ne le fait pas… En résumé, c’est faites ce que je dis, mais ne faites pas ce que je fais…, balance sans ménagement Michel Platini, dans l’Equipe, avant de rappeler que l’UEFA ne sera pas aussi tendre que la LFP dans ses décisions. Elle (l’UEFA) aura le courage de sanctionner. Mais je répète que l’on n’est pas là pour tuer les clubs, même si on pourra les punir sévèrement s’il le faut. La commission qui étudie les dossiers de tous les clubs est indépendante. Elle fera ce qu’elle voudra. Il n’y aura pas de passe-droit. »