Evian roucoule et les Canaris coulent

Dans un match entre mal-classés, Evian a retrouvé le chemin de la victoire pour la première fois depuis début décembre en dominant Nantes (2-0). Les Canaris vont mal, mais c’est surtout une mauvaise opération pour les trois derniers du classement, qui voient le maintien s'éloigner.

Chacun a eu sa mi-temps dans le match entre Evian et Nantes, et ce sont les locaux qui ont su profiter de ce match coupé en deux. Car en première période, le FCN déployait un jeu plutôt léché malgré les absences de Djordjevic, Cissokho et Gakpé, trois titulaires inamovibles depuis le début de saison. L’occasion la plus nette était donc pour les Canaris, avec un coup de tête appuyé signé Bédoya sur un centre de Nicolita. Hansen était battu, mais le ballon tapait sur la barre avant de rebondir devant la ligne, et d’être dégagé (24e).

Après le repos en revanche, ce n’était plus du tout la même musique et Evian accélérait le rythme. Cela payait peu après avec un but du vétéran Cédric Barbosa qui, à bientôt 40 ans, faussait compagnie à la défense nantaise sur une ouverture de Sorlin, pour marquer d’une demi-volée du gauche (1-0, 61e). Ensuite, c’était malheureusement l’arbitre qui pesait sur le résultat final, un peu dans tous les sens. M. Varela oubliait un pénalty pour une faute de main assez évidente de Veigneau (74e) avant d’accord un coup-franc inexistant aux Hauts-Savoyards après un duel de la tête. Wass ne se posait pas de question et trompait Riou de l’entrée de la surface (2-0, 77e). Pour une fois, les locaux géraient bien leur avance, même si un pénalty aurait pu être sifflé pour Nantes à la fin des arrêts de jeu, après un tacle en retard de Mongongu sur Shechter (94e). Néanmoins, la victoire était là pour Evian, qui courait après depuis près de trois mois et un succès sur le PSG. Une mauvaise nouvelle de plus en revanche pour Nantes, qui n’avance pas en 2014, même si ce résultat est surtout une mauvaise nouvelle pour les pensionnaires de la zone rouge, qui voient Evian reprendre de la marge.