Agacé par l’état de certaines pelouses de Ligue 1, le directeur général de la Ligue de Football Professionnel, Didier Quillot, a envoyé un courrier à Montpellier, Bastia et Bordeaux.
Trois clubs qui devront trouver une solution au plus vite pour leur terrain, et qui n’auront pas intérêt à se retrouver dans le viseur de la Ligue la saison prochaine. En effet, le patron de la LFP a prévenu que des sanctions financières pourraient tomber pour les formations dont les pelouses seraient jugées en mauvais état. Pas de quoi inquiéter le président des Girondins Jean-Louis Triaud.
« Je prends ça pour ce que ça vaut... Didier Quillot voulait manifester son inquiétude par rapport aux pelouses et inciter les gens à être actifs. Il y a une menace. Après, il faudra déterminer ce qu'est une pelouse acceptable et une pelouse en mauvais état, a réagi le dirigeant bordelais dans L’Express. A partir de quand une pelouse est jugée mauvaise, quels sont les critères... Mais c'est prospectif. On ne parle pas encore d'une application. » De plus, le club aquitain laisserait la société Stade Bordeaux Atlantique (SBA), chargée de l’exploitation de la pelouse, payer une éventuelle amende.
Bordeaux ne paierait pas l’amende
« Sanctionner, pourquoi pas, ça m'est égal. Ça dépend de l'amende. Avoir une mauvaise pelouse, ça ne m'intéresse pas non plus. Si j'avais une amende, ce n'est pas le club qui la paierait, a précisé Triaud. Elle serait à la charge du groupe chargé de l'entretien et de la mise en conformité de la pelouse. C'est SBA, l'exploitant du stade. C'est leur problème. On leur paye un loyer très cher pour avoir un stade en état. Près de 5 millions d'euros par an. » Autant dire que les menaces de la LFP n'ont pas l'effet désiré.