En raison de son attitude au Paris Saint-Germain, Edinson Cavani s’est attiré les foudres de son entraîneur Laurent Blanc, mais pas seulement. D’autres observateurs n’ont pas non plus apprécié son comportement.
Si Edinson Cavani pensait s’en sortir indemne, c’est raté ! En partant en vacances deux jours avant ses coéquipiers, avec l’accord de ses dirigeants, l’Uruguayen a agacé les cadres du vestiaire qui ont évoqué le cas de l’attaquant lors d’une réunion avec Laurent Blanc. D’ailleurs, l’entraîneur parisien avait également des choses à dire sur l’attitude du « Matador », qui réclame toujours un retour au poste d’avant-centre. De quoi provoquer la colère de Jérôme Rothen.
« Au bout d’un moment, il faut qu’il apprenne à la fermer et qu’il se fonde dans le collectif. Ce n’est pas nouveau que les Sud-Américains aiment bien partir plus tôt en vacances. Soit c’est sur suspension, parce qu’ils maîtrisent bien le fait d’avoir trois cartons jaunes pour être suspendus au bon moment, soit il y a des petites blessures, et là c’était le cas de Cavani, a souligné l’ancien Parisien sur RMC. Cela peut énerver les autres cadres qui sont aussi des Sud-Américains et qui partent deux jours plus tard. L’année dernière il est revenu en retard, et il a été sanctionné, parce qu’il y avait encore un problème de positionnement sur le terrain. Il n’était plus sûr d’être titulaire. Avec Lavezzi, ils ont dû se monter la tête tous les deux… Il a été recadré. Depuis il joue, il marque des buts. Et il te dit "j’en ai marre de jouer à gauche, je veux être dans l’axe". »
Cavani loin derrière Ibra
« Mais dans l’axe, il y a déjà Ibrahimovic, qui a des statistiques de folie et qui est l’homme phare du Paris Saint-Germain depuis des années. Ils ont construit autour d’Ibrahimovic. Donc j’ai envie de dire à Cavani "tais-toi et joue !" Un peu comme Rabiot qui fait ses crises quand il ne joue pas assez, a comparé le consultant. Ce n’est pas la star de l’équipe. C’est un joueur qui est très bien payé, qui est arrivé pour grandir au PSG mais qui ne sera jamais la star du club. Il faut qu’il se le dise. Donc il faut qu’il fasse comme les autres : qu’il se taise ! Et s’il ne se tait pas, il ne jouera pas. Il y a de la concurrence, tu peux te passer de Cavani aujourd’hui. » C’est à peu de chose près ce que Blanc a dû dire à l’Uruguayen, avec plus de tact bien sûr.