L’inquiétant timing du Grand Stade de Lyon

Les victoires juridiques et administratives se succèdent pour le Grand Stade de Lyon, qui doit il est vrai faire face à un impressionnant nombre de recours déposés par les opposants au projet. Et cela fonctionne puisque le financement n’est toujours pas bouclé officiellement, que les élus prennent leurs précautions pour donner leur aval, et que la pose de la première pierre annoncée en mai au plus tard n’a toujours pas eu lieu. Si l’OL et Jean-Michel Aulas ont toujours affiché une confiance aveugle en la réussite finale du projet, le temps ne joue plus du tout en faveur du club rhodanien et de son président. 

« Depuis une semaine, on a l’accord des banques, on est en train d’écrire les actes. Ce sera réglé pour le lundi 17 juin. Il ne nous reste plus qu’une clause, on est au bout du bout », a assuré dans Aujourd’hui en France Gilbert Giorgi, le responsable du projet Grand Stade à l’OL, a propos d’un des emprunts du club permettant de donner le feu vert au constructeur Vinci, qui n’a pour le moment rien avancé et laisse le club lyonnais les premiers frais du projet. Si le timing annoncé par Gilbert Giorgi était respecté, les 27 mois de chantier ainsi que les vérifications de sécurité permettraient au Grand Stade d’être prêt pour le mois de décembre 2015, soit seulement sept mois avant l’Euro. Autant dire que de nouveaux retards commenceraient à poser de sérieux problèmes de timing.