Aulas affirme être totalement zen sur Twitter

Depuis début janvier et son apparition assez surréaliste sur Twitter, Jean-Michel Aulas se fait particulièrement remarquer sur ce réseau social par des interventions qui ne sont pas vraiment celles attendues d’un président d’un grand club français côté en bourse. Entre un phrasé très approximatif, des annonces prématurées comme celle de la prolongation de Clément Grenier, des bisbilles avec des internautes, des refléexions sur l’arbitrage ou le PSG et des tacles énormes sur ses joueurs comme ce qui se passe actuellement sur Bafetimbi Gomis, le patron de l’OL est sur tous les fronts. Dans les colonnes du Parisien, il est revenu sur sa nouvelle passion, et assure que toutes ses interventions sont posées et mesurées. 

« C’est une stratégie de communication, même si ça ne me plaît pas toujours et que c’est parfois contraignant. Ça permet de dire des choses qu’on ne peut pas dire dans les médias. Je donne mon sentiment sans que ce soit une communication officielle. J’explique des choses en m’adressant à la fois à la personne qui pose la question. Gomis ? Tout ce que je lui ai dit, il le sait déjà, je ne m’adresse pas à Bafé via Twitter. Je n’ai rien contre lui, je suis dans la gestion du club (…) Je ne lis pas les Tweets, je passe seulement quelques minutes par jour dessus. Ce n'est pas un outil de défoulement, mais de communication.  Il est arrivé que je mette en avant la méconnaissance de certains followers, mais je suis rarement frontal. C’est toujours très contrôlé », a expliqué un Jean-Michel Aulas qui assure ne pas être accroc du réseau social, même si ses passages de plus en plus fréquents et sa volonté d’avoir le dernier mot avec ceux qui le contredisent laisse tout de même penser le contraire.