En France, la situation est claire en ce qui concerne les clauses libératoires des joueurs dans le monde du football professionnel. Nice a toutefois trouvé une parade.
Cette pratique est interdite et les contrats comprenant une clause libératoire ne sont pas homologués par la LFP. Pourtant, Nice va prochainement prolonger son attaquant vedette Alassane Pléa jusqu’en 2019, avec l’ajout d’une clause libératoire de l’ordre de 40 ME. Pour cela, en dehors du contrat standard qui sera envoyé et validé par la Ligue, Nice et le joueur vont déposer cette clause dans un acte notarié indépendant qui pourrait juridiquement permettre au club et au joueur de jouer dessus.
Ainsi, comme l’explique L’Equipe, un club qui proposerait 40 ME pour Pléa forcerait juridiquement Nice à vendre son joueur, tandis que pour toutes les propositions inférieures, le club azuréen garderait la main sur l’avenir du joueur, même en cas de bras de fer. Une pratique courante dans le reste de l’Europe, en Espagne et surtout au Portugal, où le FC Porto a souvent réussi à vendre des joueurs à des sommes folles en raison de clauses libératoires exorbitantes. Une première en France qui pourrait donner des idées, même si ce n’est pas tout de dire qu’un joueur peut partir pour 40 ME, il faut encore que le joueur en question les valent, et qu’un club mette l’argent dessus.