Jean-Pierre Rivère est au taquet, le président de l’OGC Nice ayant craqué après le crash de son équipe dimanche à Geoffroy-Guichard face à l’AS Saint-Etienne. S’il a laissé filer quelques dossiers, ce qu’il regrette, le patron du Gym monte au créneau pour vider son sac et n’hésite pas à balancer ce qu’il a sur le coeur avec quelques victimes collatérales.
« Je suis plus qu’en colère. J’ai honte. Il faut respecter ce club, ses couleurs, son public. Des décisions étaient actées au mercato d’hiver et n’ont pas été respectées notamment le prêt de Grégoire Puel. Pour l’équilibre du club, j’ai préféré avaler des couleuvres. Mais sincèrement, je n’en ai plus l’âge ni l’envie. Concernant les titularisations de Grégoire Puel, tout le monde connaît ma position sur le sujet, explique, dans Nice-Matin, Jean-Pierre Rivère, qui veut faire la paix des braves avant les deux derniers matches de la saison, avant de mettre les choses au point. L’avenir de Claude Puel ? Je ne répondrai pas à cette question. On mettra tout à plat en fin de saison. Il faut essayer, même si c’est difficile pour beaucoup, notamment nos supporters, de faire l’union pour ce dernier match ô combien important à l’Allianz. Nous avons le destin du club entre nos mains et nous devons tous ensemble faire le nécessaire pour que Nice reste en L1. »