Lille a finalement rendu les armes. Menant au score à la pause, le LOSC, tenu en échec à l'aller (2-2), s'est incliné face au PSV Eindhoven (3-1), lors des huitièmes de finale de la Ligue Europa et quitte donc la Coupe d'Europe par la petite porte après avoir aligné une équipe bis lors de ces deux rencontres.
On ne peut pas dire que le PSV Eindhoven a volé sa qualification pour les 8e de finale de la Ligue Europa. Bien qu'en difficulté au match aller, les Néerlandais étaient parvenus à ramener un nul (2-2) qui condamnait quasiment les Lillois à l'exploit. On a bien cru que le leader du championnat en serait capable, et ce une nouvelle fois avec une équipe composée des remplaçants habituels, comme lors du premier match. Sur la première grosse occasion des Dogues, Frau profitait d'une déviation de De Melo sur un dégagement de Mouko, remplaçant de Landreau dans le but, pour s'en aller tromper Isaksson (22e, 0-1). Un but contre le cours du jeu, tant le PSV dominait les débats, Berg ayant même touché le poteau (9e). L'ouverture du score des Lillois n'allaient rien changé. Dzsudzsak, pisté par Lille justement, faisait des misères à Vandam à droite, mais ne parvenait pas à trouver la faille (34e, 39e), tout comme Toivonen (44e) ou encore Berg (45e).
Au retour des vestiaires, Lille se montrait un peu moins timide, à l'image de ce coup franc direct tenté par Obraniak (49e). Mais finalement, les Dogues allaient craquer. Dzsudzsak, encore lui, jouait rapidement un coup franc aux 25 mètres, alors que Mouko plaçait son mur, et ramenait les deux équipes à égalité malgré les contestations du LOSC, bien naïf sur ce coup là (54e, 1-1). Le match s'envenimait par la suite, et Frau, le buteur, voyait rouge, tout comme Rudi Garcia (61e). Il n'en fallait pas plus pour que le PSV n'enfonce le clou. Lens profitait d'un caviar de Berg pour doubler la mise (67e, 2-1). Malgré les entrées d'Hazard ou de Sow, les Lillois craquaient une nouvelle fois sur une tête de Marcelo sur corner (72e, 3-1) et disaient définitivement adieu à l'Europe. Peut-être un mal pour un bien pour les Dogues, qui n'ont jamais caché que cette compétition ne faisait pas partie de leurs objectifs et qui vont désormais pourvoir se concentrer sur le championnat.